L'ingénierie du vitrage actif
#ingénierie #vitrage #verre #actif #chauffant #solaire #dynamique #opacifiant #lumineux
Dans l’architecture moderne, le verre est devenu l’un des matériaux de construction les plus utilisés mais aussi l’un des matériaux qui connaît ces dernières années les plus grandes avancées technologiques.
S’obscurcir à volonté, changer de teinte en fonction du soleil, s’opacifier, émettre de la chaleur et de la lumière : telles sont quelques-unes des prouesses qu’un vitrage peut désormais accomplir.
Appelé vitrage actif car pilotable électriquement, il offre de multiples possibilités.
Encore trop peu connue, réservée jusqu’à présent aux projets architecturaux les plus audacieux, l’utilisation des vitrages actifs est enfin en voie de démocratisation.
Le vitrage actif est équipé d’un câble devant être intégré dans un châssis. Bien que son intégration reste traditionnelle, celle du câblage nécessite des connaissances électriques (protection des câbles à l’intérieur des châssis, mise à la terre, respect des normes, …).
Le câble sortant de la menuiserie doit ensuite être acheminé jusqu’au tableau électrique intégrant les équipements pilotant le vitrage. Pour chaque projet, une architecture électrique est définie et doit être respectée pour assurer un fonctionnement de l’installation répondant aux attentes du client.
SYSELIA se positionne comme une ingénierie au service des acteurs du bâtiment souhaitant mettre en œuvre des solutions de vitrages actifs (chauffants, solaires dynamiques, occultants, lumineux…..).
SYSELIA propose des missions de conseil, de maîtrise d’œuvre et d’ensemblier dans le domaine des vitrages actifs.
Lorsque vous décidez de faire appel à SYSELIA, vous choisissez un partenaire capable de concrétiser vos idées à chaque étape de votre projet.
SYSELIA et une équipe composée d’ingénieurs, et d’experts référents dans leurs secteurs respectifs. Si nécessaire SYSELIA s’appuie sur des entreprises partenaires conseils.
Aujourd’hui, notre métier s’appuie sur des techniques de plus en plus avancées et sophistiquées. De nouveaux outils nous permettent de concevoir et simuler les bâtiments afin d’apporter à nos clients, aux différents stades d’avancement du projet, les éléments pertinents d’aide à la décision.
1 – Expertise technique & opérationnelle
2 – Références
3 – Efficacité énergétique & confort
4 – Analyse des besoins / Ecoute du client
5 – BIM & TRNSYS
6 – Gestion projet
7 – Système de contrôle R2S
Elles sont autonomes, interopérables et pérennes.
SYSELIA est « Référent R2S ».
8 – Approche carbone éco-responsable Développement durable
En ce sens, SYSELIA s’intéresse ainsi fortement au potentiel de réemploi des fenêtres en architecture et aux vitrages photovoltaïques.
9 – Innovation Recherche et développement
10 – Indépendance & éthique
LE VITRAGE CHAUFFANT FAKE NEWS – EPISODE 1 /3
Le vitrage chauffant est très souvent présenté de manière trompeuse.
FAKE 1 : Le présenter comme un produit diffusant uniquement son énergie sous forme de rayonnement est faux. A l’égal du plancher chauffant, la part de flux thermique (échanges de chaleur) produite par un vitrage chauffant est de l’ordre de 60 % pour la partie radiative contre 40 % pour la partie convective.
FAKE 2 : Le présenter comme un chauffage permettant de réduire la température de consigne de 2 à 3°C est faux. En régime permanent, pour une même température de consigne, la température ressentie (confort) est à peine plus élevée avec les vitrages chauffants qu’avec des radiateurs (écart négligeable).
FAKE 3 : Le présenter comme un chauffage pouvant apporter jusqu’à 40 % d’économie d’énergie est faux. Avec une température extérieure de 0°C et une température de consigne de 20°C les vitrages chauffants sont 23 % plus énergivores que les radiateurs électriques.
FAKE 4 : Le présenter comme un chauffage n’engendrant aucune déperdition extérieure est faux. Tous les éléments de l’enveloppe du bâtiment, dont les vitrages, sont déperditifs. Pour le vitrage chauffant, l’augmentation de la température de surface du verre intérieur est un inconvénient majeur. En effet, plus on doit le monter en température pour chauffer le local, plus on « chauffe l’extérieur » et plus les déperditions sont importantes.
Avec une température extérieure de 0°C et une température de consigne de 20°C, seulement 60% de l’énergie électrique consommée par le vitrage chauffant sert au chauffage du local.
VITRAGES CHAUFFANTS : IL ETAIT TEMPS DE REMETTRE DES POINTS SUR LES « i »
De nombreux articles relatifs aux vitrages chauffants ont déjà été publiés. Au-delà de l’effet « waouh », il était important de remettre ces produits à leur place.
L’article paru dans le N° 149 de METAL FLASH remet ces produits à leur place (voir pages 98 à 102 – https://lnkd.in/eNMRzQ93).
Déperditions thermiques : Présenter le vitrage chauffant comme un chauffage pouvant apporter jusqu’à 40 % d’économie d’énergie est faux.
Rayonnement et convection : Les études et essais réalisés sur les vitrages chauffants démontrent que la part de rayonnement produite est de l’ordre de 60 % contre 40 % pour la partie convective. Il s’agit des valeurs proches de celles d’un plancher chauffant, rien de révolutionnaire en soi !
Le vitrage chauffant est parfois qualifié de « vitrage intelligent », ça ne veut rien dire. Comment qualifier « d’intelligent » un matériau minéral sans cerveau, même pas électronique ? En l’absence de son système de régulation et de contrôle, il n’est qu’un équipement totalement passif.
Alors que certains médias spécialisés dans les vitrages se sont montrés frileux à émettre cet article, METAL FLASH l’a fait. Un grand merci à eux !
« VITRUMGLASS DEBOUTEE PAR LE PRESIDENT DU TRIBUNAL DE COMMERCE D’EVRY »
Dans la procédure de référé engagée à l’encontre de SYSELIA et son président Christian BALLAY visant à les voir interdire d’exercer leurs activités dans le domaine du verre chauffant, le Président du tribunal de commerce d’Evry a débouté la société VitrumGlass de ses demandes en disant n’y avoir lieu à référé et l’a condamné aux dépens.
Si SYSELIA et Christian BALLAY attendaient sereinement cette décision, elle confirme toutefois qu’il ne saurait leur être indûment enjoint par un concurrent d’avoir à cesser toute activité.
L’ordonnance est consultable dans son intégralité en cliquant sur le lien suivant : ICI ».
